À Justine Ruberti
La page sous ton doigt, est pareille au grand bleu.
Le papier au grain fin, cet inconnu frileux
Invite ta peau nue à se donner à lui
Et à le caresser l’espace d’une nuit.
Mais ce diaphane amant est prodigue en retour
S’il a pris ton amour, il te donne une plume
Et t’invite à le suivre loin du cruel vautour
Avec un Albatros par-delà les écumes
Sa rémige s’enfuit emportée par les vents
Vers des rêves lointains et dans ta main halée
S’envole à l’horizon au gré des éléments
Et l’océan avide, comme des lèvres salées.
Quand dans ton clair iris au matin l’astre luit,
Et ton âme et ton cœur se sont confiés à lui.
Les roches de diamant ont rejoint les marées
Et, parent ton vélin quelques strophes séchées.



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