Poème, Philippe Béhin-Stroud (D'Ombre et de Lumières)

Prends le temps, voyageur, de t’attarder un peu.
Passant dans la vallée, sans même ouvrir les yeux,
Tu n’as pas aperçu l’affectueux regard
De l’aimante Vierge, émergeant du brouillard.
Elle invite là-haut ; les Dijonnais l’appellent,
Sans la connaître bien, Notre-Dame d’Étang :
Dominant le vallon, boisé sur tous ses flancs
Qui lui est un écrin, se trouve Sa chapelle.
Consens juste une fois à gravir le chemin
Qui doucement conduit jusqu’à un belvédère.
Contemple-La, enfin, lorsque tu y parviens
Approche-toi alors et regarde Son air :
L’artiste qui L’a faite a donné à Ses traits
Tant d’amour en partage ! Admire Son visage.
Ne pas s’être arrêté eût-il été bien sage,
Ne semble-t-Elle pas prodiguer Ses bienfaits ?
Philippe Béhin-Stroud


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