Armes de Philippe de Bon et Charles le Téméraire (peinture P. Béhin-Stroud, huile sur papier)
Aurore
(Vue à l'aube depuis le Mont Afrique)
Aux confins du ciel clair dont le bleu est limpide,
Brûle un rouge matin quand balbutie l'aurore
Tandis que le Mont-Blanc à l'horizon aride
Libère son élan parmi les chaînes d'or.
Quand le voile brumeux tombe en fine rosée
Sur le toit dijonnais par la nuit arrosé
S'étend le firmament que les stratus sillonnent
Empruntant sa palette aux armes bourguignonnes.
Est-ce pour rendre hommage à la splendeur ducale,
Se parant des couleurs du prince médiéval,
De notre âge narguant la morose opulence,
Qu'il offre à l'astre neuf cette joyeuse entrée
Comme on pendait alors au bout de longues lances
Les oriflammes d'or des flamandes cités ?
Philippe Béhin-Stroud


N’hésitez pas à me laisser un commentaire, une suggestion ou un avis.